Discours du vendredi

Allah, dans Sa grandeur et Sa toute-puissance, nous rappelle l’importance cruciale de préserver la dignité humaine en ces termes : « O vous qui avez cru ! Qu’un groupe ne se raille pas d’un autre groupe : ceux-ci sont peut-être meilleurs qu’eux. Et que des femmes ne se raillent pas d’autres femmes : celles-ci sont peut-être meilleures qu’elles. Ne vous dénigrez pas et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot que « perversion » lorsqu’on a déjà la foi. Et quiconque ne se repent pas… Ceux-là sont les injustes. O vous qui avez cru, évitez de trop conjecturer sur autrui car une partie des conjectures est péché. Et n’espionnez pas ; et ne médisez pas les uns des autres. L’un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ? (Non !) vous en aurez horreur. Et craignez Allah. Car Allah est Grand Accueillant au repentir, Très Miséricordieux. O hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. » (Al-Houjourat 11-13).

« et ne médisez pas les uns des autres. L’un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ; Vous en aurez horreur. » (Al-Houjourat 12) « Et n’obéis à aucun grand jureur, méprisable, grand diffamateur, grand colporteur de médisance, grand empêcheur du bien, transgresseur, grand pécheur. » (Al-Qalam 10-12).

L’injustice engendre la gêne, le détournement, la colère, le guet et la recherche de l’occasion pour repousser l’injustice ; ceci n’est pas le propre des victimes seulement, mais de toute personne qui aspire à la justice et qui déteste l’injustice, qui aime la liberté et hait l’oppression et la contrainte, et de toute personne animée de sentiments d’humanisme indépendamment de la religion et de toute idéologie.

e Prophète (BPSL) a dit : « Je suis informé du dernier individu qui sortira de l’Enfer. Cet homme, avançant difficilement en rampant, sera invité à se diriger vers le Paradis. Puis, lorsqu’il accède au Paradis, il trouve que les gens ont pris toutes les demeures, il retourne vers Son Seigneur et dit : Seigneur, les gens ont pris toutes les demeures. Puis, on lui dit : Tu te souviens de ton époque ?  Il répond : oui. Alors on lui dit : Souhaite-le ! alors, il le souhaite. Puis, Allah lui dit : Tu auras ce que tu as souhaité et multiplié par dix par rapport au monde d’ici-bas. L’homme dira : Ô Seigneur, Tu te moques de moi alors que Tu es Le Grand Détenteur » (Rapporté par Ahmed)

Aujourd’hui, la symbolique de l’Hégire exige de nous d’être sérieux, ferme, volontaire, tolérant pour un vivre ensemble, en paix, en liberté, dans le respect mutuel loin de l’injustice, du rejet et de l’intolérance.

Assamarkandi a dit : « il n’y a point de péché plus grave que la calomnie, Allah, L’Exalté la comparant à la mécréance et dit : « Abstenez-vous de la souillure des idoles et abstenez-vous des paroles mensongères. » (Al-Hajj 30)

La procréation constitue l’un des piliers fondamentaux des sociétés. Elle joue un rôle vital dans la formation et la préservation de la famille, ainsi que dans le développement des liens sociaux et l’harmonie entre les êtres humains.

« On a enjolivé aux gens l’amour des choses qu’ils désirent : femmes, enfants, trésors thésaurisés d’or et d’argent, chevaux marqués, bétail et champs ; tout cela est l’objet de jouissance pour la vie présente, alors que c’est près d’Allah qu’il y a bon retour. » (Al-Imran 14)

L’engagement de ne pas tuer ses enfants va bien au-delà de la simple protection de leur existence. Cet engagement implique de donner naissance à ses enfants dans le cadre d’un mariage légitime, de les soutenir et de les traiter avec respect et bienveillance.

L’Ist’ifaf est donc l’acte de renoncer à une chose car on ne lui accorde pas de valeur ou par ce que sa valeur est en contradiction avec les principes qui prévaut. […] L’importance d’El Isti’faf réside dans sa capacité à instaurer une distanciation réfléchie et consciente vis-à-vis de ce qui est considéré comme néfaste ou superflu.