Discours du vendredi 04.09.20202 : « Le bénévolat et le bien agir »
Le bénévolat et le bel agir
Le bénévolat et le bel agir sont une occasion de renforcement des liens sociaux qui contribuent à la création de sociétés inclusives et plus résilientes. Le bénévolat a le pouvoir d’atténuer les effets des crises humanitaires telle que la pauvreté dans toutes ses formes et ses dimensions. Au même temps, il aide à renforcer l’esprit de la solidarité internationale, à prendre en charge et défendre les droits des personnes marginalisées et défavorisées et propage le message universel pour le vivre ensemble en sécurité, en paix et en liberté. Le Prophète Mohamed (BPSL) a recommandé, a pratiqué et a incité au bénévolat et au bel agir. Ses Compagnons qu’Allah les agrées en témoignent :
Le compagnon Abdoullah Ibn Omar qu’Allah les agrées a demandé au Messager d’Allah (BPSL) et a dit : « Ô Messager d’Allah, qui sont les serviteurs les plus aimés d’Allah ? il a répondu : ceux qui accomplissent des actes bénéfiques aux gens. On a dit : quels sont les meilleurs actes ? Il a répondu : la joie dans le coeur du croyant. On a dit : en quoi consiste la joie du croyant ? il a dit : rassasier sa faim, régler un problème quitl rencontre, acquitter une dette à sa charge. Par ailleurs, accompagner son frère, l’humain, afin de solutionner ses problèmes équivaut au fait de jeûner un mois ou de pratiquer une veillée spirituelle. En outre, celui qui accompagne l’opprimé et il l’aide, celui-là, Allah l’assistera le jour du jugement. Et celui aussi qui maîtrisera sa propre colère, Allah lui couvre ses défauts. Certes, la mauvaise moralité détériore les actions comme le vinaigre dénature le miel. » (Aalam Anoubala de son auteur Adh-Dhahbi).
Le compagnon Abou Hourayra qu’Allah l’agrée relate la parole du Prophète (BPSL) et dit : « Celui qui soulage un croyant d’un souci parmi les soucis de l’ici-bas Allah le soulage d’un souci parmi les soucis du Jour du Jugement. Celui qui accorde une facilité à son débiteur dans l’ici-bas, Allah lui facilite dans l’ici-bas et dans l’au-delà. Celui qui couvre un croyant dans l’ici-bas, Allah le couvre dans l’ici-bas et dans l’au-delà. Allah aide le serviteur tant que le serviteur aide son frère » (Muslim).
Le compagnon Sahl Ibn Sâad Assaidi qu’Allah l’agrée a dit : certes, Allah, Le Très Haut, possède les trésors du bien, ses clés sont les Hommes, bonheur à celui qu’Allah a désigné comme clé du bien, verrou du mal, et malheur à celui qui la désigné verrou du bien, clé du mal » (Al-Djami Assaghir).
Le compagnon Abdullah Ibn Messaoud qu’Allah l’agrée a dit : Allah a réparti la moralité entre vous comme Il a réparti vos subsistances entre vous, et Allah accorde ce monde ici-bas à ceux qu’Il aime et à ceux qu’Il naime pas, tandis qu’Il n’accorde la religion qu’à ceux qu’Il aime. Par Celui qui détient mon âme, nul serviteur n’atteint le statut de soumis à Allah jusqu’à ce que son coeur et sa langue soient soumis à Allah et nul n’est complètement croyant jusqu’à ce qu’il épargne son voisin de son mal. On a dit : de quel mal, Ô Prophète d’Allah ? il a répondu : son oppression et son injustice. Et le serviteur qui amasse de l’argent illicite, Allah ne le bénira jamais, s’il en donne en aumône, Allah ne l’acceptera pas de lui, s’il le laisse en héritage après sa mort, cet argent ne sera que son combustible du feu. Certes, Allah n’efface pas le mal par le mal, mais efface le mal par le bien, l’illicite n’efface pas l’illicite » (confirmé par Ahmed Chakir dans son ouvrage Omdat attafsir)
Le compagnon Abou Dharr quAllah l’agrée a dit : jai dit : Ô Messager d’Allah, quelles sont les meilleures actions ? il a répondu : Croire en Allah et lutter dans Son sentier. Jai dit : Quelle est la meilleure personne à libérer de l’esclavage ? il a répondu : la plus chère auprès de ses semblables et la plus précieuse d’entre elle. Jai dit : et si je ne peux pas le faire ? Il a répondu : aide un fabricant ou conçoit une chose pour un profane (celui qui ne maîtrise pas le domaine de la fabrication). Jai dit : Ô Messager ‘, si je me trouve incapable d’accomplir certaines tâches ? Il a dit : tu t’abstiens de faire du mal aux gens, car, ceci est une aumône de ta part pour ta propre personne » (Muslim).
La compagnonne Oum Salama, la mère des croyants qu’Allah l’agrée déclare que Le Messager d’Allah (BPSL) a dit : les bonnes actions protègent des effets des mauvaises actions, l’aumône accomplie discrètement éteint la colère du Seigneur, le maintien du lien familial prolonge l’âge, tout acte de bel agir est une aumône, les gens du bel agir dans ce monde ici-bas sont les gens du bel agir dans l’au-delà, tandis que les gens du mal dans l’ici-bas sont les gens du mal dans l’au-delà » (At-Tabarani dans son ouvrage Al-Moujam).
Ces textes prophétiques contiennent de nombreuses orientations, nous nous contentons de citer deux points à savoir :
Premier point : agir et avoir un bon comportement avec ceux que l’on aime et ceux que l’on n’aime pas, avec ceux, avec qui nous sommes en accord et avec ceux, avec qui nous sommes en désaccord, avec nos amis et avec nos ennemies. Ainsi il s’agit de la bonne orientation et du principe constant. Car, le Marouf traduit le bien, l’acte juste, la justice. C’est acquérir son droit et garantir les droits fondamentaux, il permet à toute personne de vivre en sécurité, en paix et en sérénité, loin de la haine qui peut provoquer les troubles et plus.
Deuxième point : les recommandations de l’Islam considèrent les paroles des gens et leurs conversations lors des réunions, des conseils et des colloques sans importance, si ces paroles et discussions ne sont pas bénéfiques aux gens, si elles ne visent pas la réconciliations, si elles ne cherchent pas les moyens d’aider les nécessiteux, si elles ne renforcent pas les droits des personnes marginalisées et défavorisées. Le Véridique, Le Très Haut dit : « Il n’y a rien de bon dans la plus grande partie de leurs conversations secrètes, sauf si l’un d’eux ordonne une charité, une bonne action, ou une conciliation entre les gens. Et quiconque le fait, cherchant l’agrément d’Allah, à celui-là Nous donnerons bientôt une récompense énorme. » (An-Nissa 114).
Que la prière et la paix dAllah soient sur le Prophète Bien-aimé et sur son foyer